Haut Vaucluse : l’écrin des villages de charme
Radia Amar - 16 mars 2020
Pas moins de sept villages du Haut Vaucluse ont reçu le label “Plus beau village de France”. Sertie de sites historiques au cœur d’une nature en majesté, la région séduit un nombre croissant de citadins qui décident de s’y installer une grande partie de l’année.
Spécialiste de la transaction dans un secteur de 30 km autour de Vaison-la-Romaine, l’agence Cottet immobilier est dirigée par Manon Cottet qui décrit un marché dynamique, soutenu par une offre abondante et une demande croissante. « Cette zone très attractive sur le plan touristique bénéficie depuis septembre d’une relance significative sur le marché de la transaction. Les acquéreurs sont majoritairement des Français en provenance de Lyon, Paris, de Bretagne et de Normandie, ainsi que des Belges, des Allemands et des Suisses qui souhaitent acquérir une résidence secondaire et, c’est une tendance forte, une résidence qu’ils occuperont durant la moitié de l’année. Dans cette optique, la plupart recherche en priorité une maison de 90 à 140 m2 avec trois à quatre chambres, un jardin et idéalement une piscine. » Pour ce type de bien, les tarifs s’échelonnent entre 280.000 et 380.000 €. « Après un ralentissement sensible au début de l’année 2019, le volume de transaction connaît une forte hausse depuis le mois de septembre, la baisse des prix ayant relancer et dynamiser le marché ».
Voilà trente ans que l’agence Christine Miranda Immobilier est établie dans la Drôme Provençale, à Saint-Paul-Trois-Châteaux. L’ouverture récente d’une seconde enseigne à Sainte-Cécile-Les-Vignes permet aux équipes de Christine Miranda d’étendre leur périmètre d’intervention dans le Haut Vaucluse. « La maison de caractère demeure le produit phare dans notre région. Pour les résidences principales, il peut s’agir d’une maison de village proche des commerces ou bien d’une résidence en pleine nature - mas provençal ou maison contemporaine - pour les résidences secondaires. Dans notre région, les villages demeurent actifs toute l’année et séduisent aussi bien des cadres supérieurs en activité dans le secteur que des citadins en provenance de Lyon jusqu’à Genève, ainsi que des Belges qui sont nombreux à y posséder une résidence. » Les budgets varient de 200.000 € pour une petite maison de village jusqu’à plus de 1,5 M € pour une demeure de maître offrant des prestations exclusives. « Voilà plusieurs années que les prix restent stables » observe la spécialiste. « Charge à nous de convaincre les vendeurs d’afficher un prix qui soit en phase avec le marché et non pas, comme c’est souvent le cas, le prix dont ils ont besoin pour réaliser leur prochaine acquisition. Lorsque les prix sont justes, le marché est dynamique. » Quant aux acquéreurs, Christine Miranda remarque qu’ils effectuent leurs recherches en privilégiant certains critères (commerces de proximité, jardin, piscine) plutôt qu’un emplacement spécifique. « Le charme et la diversité des villages dans notre région offrent aux acquéreurs une grande liberté de choix. »