Hyères, la valeur sûre
Mélanie Balsane - 29 mars 2019
On l’a surnommée Hyères-les-Palmiers, en référence aux 7000 palmiers qui y ont été plantés. Cette station balnéaire, qui comprend la presqu’île de Giens, les îles de Porquerolles, Port-Cros et du Levant, offre à ses habitants, comme à ses touristes, des paysages de rêve.
Heureux, je le fus une fois et ce fut à Hyères », écrivit Robert-Louis Stevenson, qui y vécut deux ans. Séduisante, la ville attire les actifs comme les retraités qui, tous, plébiscitent sa douceur de vivre. Facilités d’accès - l’aéroport Toulon-Hyères connecte la cité à Paris-Roissy Charles de Gaulle -, animations en toutes saisons et choix important de biens immobiliers font d’elle une station balnéaire vivante douze mois sur douze.
Carole Verdino, de l’agence Verdino, salue les récents travaux qui embellissent le centre-ville - notamment la rénovation de la place principale par l’architecte Rudy Ricciotti, qui a signé le MuCEM de Marseille ainsi que la création d’un parcours des arts dans le centre ancien. « Hyères est effectivement très agréable à vivre, de janvier à décembre. Ce qui explique le nombre toujours croissant de pré-retraités et de retraités qui y investissent. » Un tiers de la population est composé de Parisiens, de Lyonnais et d’autres représentants de grandes villes qui acquièrent ici une villa ou un appartement. La presqu’île de Giens reste très prisée, comme d’ailleurs l’hyper-centre. Française à 90 %, la clientèle débourse entre 3.500 € et 4.000 €/m2, voire 5.500 €/m2 et plus pour une propriété avec de belles prestations et une vue mer. L’attrait de la destination pousse également de jeunes actifs CSP+ à acheter une résidence secondaire qui va leur permettre de profiter des joies de la mer pendant leurs vacances.
Cyrille Tizon, négociateur au Cabinet Ripoll, reconnaît qu’Hyères reste attrayante, toutes générations confondues, du primo-accédant au retraité : « Son vaste bord de mer, son centre historique rénové et ses quartiers variés permettent de cibler plusieurs catégories d’acquéreurs, en recherche de résidence principale, secondaire, ou d’investissement locatif ». Si les primo-accédants et les investisseurs optent pour des biens de type T2 ou T3, situés en centre-ville, dans les quartiers Olbius Riquier ou de la gare, il n’est pas rare de voir des retraités vendre leur maison située sur les hauteurs pour acquérir un bel appartement en centre-ville. Ils disposent de budgets allant de 400.000 € à 600.000 € et s’établissent dans des immeubles de standing, dans le centre ou à l’ouest de la cité. Très dynamique, 2018 a vu ses prix stagner, des prix qui, ces derniers mois, semblent repartis très légèrement à la hausse.