Lyon et sa première couronne : une offre rare
Radia Amar - 04 décembre 2019
Première ville de France pour son taux d’emploi, la capitale des Gaules se distingue par la vigueur de son immobilier de luxe qui affiche une progression supérieure à 10% sur le premier semestre 2019 ainsi que par la raréfaction des biens disponibles intra-muros et sur les premières couronnes.
L’agence Pedrini est une agence familiale établie à Lyon depuis 1947, au sein de laquelle Pascal Sauzay, en charge de la transaction, incarne la 3e génération de professionnels de l’immobilier. « Nos biens sont répartis entre Lyon intra-muros et la première couronne. Dans ce périmètre, les biens les plus recherchés sont les T3 et T4 de 70 à 80 m2 avec un ticket d’entrée à 350.000 €. Les investisseurs et les primo-accédants s’orientent quant à eux davantage vers de plus petites surfaces. » Ceci étant, toutes surfaces confondues, l’offre demeure étroite - le professionnel parle même d’une pénurie. « Jusqu’à l’été, les prix ont connu une hausse de l’ordre de 6 à 7% sur l’année, qui a été suivie par une accalmie. À titre d’exemple, nous proposons un T5 de 120 m2 affiché à 730.000 € qui aurait rapidement trouvé acquéreur avant l’été mais qui est encore à la vente aujourd’hui. Il s’agit d’un signal clair que notre marché est gagné par l’attentisme, en particulier pour les biens affichés au-delà de 700.000 €. » Traditionnellement, le dernier trimestre est marqué par un ralentissement mais les délais de vente demeurent courts - de deux à trois semaines en moyenne. « Il n’est pas rare que les biens proposés au prix du marché se vendent en 48 heures » observe le spécialiste. Les quartiers les plus recherchés ? Le 6e arrondissement et le 3e Préfecture, suivis par les quartiers d’Ainay et celui de la Croix Rousse. « Le tissu économique de la ville se développe et rend la ville plus attractive que jamais, de sorte que le marché demeure tendu, au profit des vendeurs. »
Ancienne régie historique de Lyon devenue Immobilière Dabreteau voilà deux ans, cette agence se consacre à la gestion locative ainsi qu’à la transaction sous la direction de Pierre-Henry Czaplinski. Établie à proximité du 3e arrondissement, du 6e et de Villeurbanne, l’enseigne intervient en priorité sur ce périmètre où les profils d’acquéreurs s’avèrent forts divers. « Nous accueillons aussi bien des primo-accédants ou des investisseurs en quête de petites surfaces à Villeurbanne que des clients aux budgets confortables, qui cherchent un grand appartement en résidence principale dans le 3e ou le 6e » précise le professionnel. Pour un T3 à Villeurbanne, il faut compter un budget initial de 250.000 €. Dans le 3e arrondissement, un T3 se négocie à partir de 350.000 €, tandis que dans le 6e, un bien équivalent s’envisage aux environs de 450.000 € et peut atteindre 550.000 voire 600.000 € dans le Carré d’Or. « Au sein de ces arrondissements, selon leur emplacement d’un côté ou de l’autre de la voie ferrée, la valeur des biens varient sensiblement. Voilà sept ans que les prix augmentent de 6 à 7% par an : cette tendance est soutenue par la rareté des biens autant que par l’attractivité de la ville. » confie le responsable de cette agence qui vient de mettre en ligne son nouveau site internet (www.immobiliere-dabreteau.com).