Lyon Métropole, une valeur sûre
Radia Amar - 24 janvier 2019
Toujours autant plébiscitée par les investisseurs, la métropole lyonnaise tend désormais vers la stabilité des prix. Les communes limitrophes tirent également leur épingle du jeu. Tour d’horizon d’un marché à la dynamique exemplaire.
Selon l’Observatoire partenarial de l’habitat, les quartiers lyonnais les plus chers demeurent sans surprise la Presqu’île et Tête d’Or. Et selon les spécialistes, le quartier de la Part-Dieu, en pleine mutation, est à surveiller de près pour de potentiels investisseurs. Offrant un cadre de vie agréable et des prix encore attractifs, les communes de Vaulx-en-Velin, Oullins, Meyzieu, Givors et surtout Caluire-et-Cuire, où les distances avec Lyon se raccourcissent, sont parmi les plus intéressantes.
Créée il y a deux ans et demi à Caluire-et-Cuire par trois professionnels de l’immobilier et de la finance, l’agence Instinct Immobilier est spécialisée en transactions sur l’ensemble de la Métropole et notamment à Caluire-et-Cuire. « Face à un marché lyonnais dicté par la pénurie de biens, Caluire-et-Cuire tire son épingle du jeu, d’autant que la commune jouit d’une excellente réputation, d’écoles, de commerces de proximité de qualité, d’accès rapide à Lyon et jouxte la Croix Rousse » confie Célestine Kuhn. Bien qu’en hausse, les prix à Caluire demeurent inférieurs aux barèmes en vigueur à Lyon. « Notre clientèle se compose majoritairement de couples entre 30 et 45 ans avec enfants, souvent cadres dans des entreprises locales. Ils apprécient le standing et les prestations des nombreuses résidences de Caluire, dont certaines sont équipées de piscines et de courts de tennis » Les T3 d’environ 70 m2 sont présentés à partir de 270.000 € en moyenne, mais selon les prestations, les prix peuvent grimper. En atteste cet appartement de 100 m2 situé au sein d’une résidence recherchée, équipée de luxueuses prestations et offrant de belles vues sur le Rhône. Il s’est vendu autour de 430.000 €.
« Les secteurs périphériques tels que le 6e est, le 3e est ou encore Villeurbanne voient leurs prix augmenter suivant la hausse générale du marché lyonnais où, dans les quartiers les plus prisés, notamment le Triangle d’Or - de la place Bellecour à la place de la République - les prix atteignent jusqu’à 6000 €/m2 » confie Pierre-Henri Czaplinski, directeur transaction au sein de l’Immobilière Dabreteau. Le professionnel constate depuis le début du mois de janvier un nouvel élan de son marché, majoritairement centré sur l’est de Lyon. Tant de la part des vendeurs que des acquéreurs, les projets concrets se multiplient. Des appartements de qualité viennent enrichir son portefeuille de biens. Nombreuses sont les transactions destinées à des investisseurs patrimoniaux. Ils visent aussi bien les petits biens que les T3 ou T4 recherchés en colocation. À titre d’exemple, le professionnel évoque ce quatre pièces idéalement situé à proximité de la gare Part-Dieu, des Halles et de l’auditorium. Lumineux et doté d’un balcon et d’une cave, cet appartement, situé au 5e étage d’une copropriété de standing équipée d’un ascenseur, s’est vendu 367.500 €. « Le 3e arrondissement, notamment grâce aux travaux de rénovation de la gare Part-Dieu, incarne un secteur en devenir. De nombreuses entreprises et des investisseurs suivent son marché de près » précise le professionnel, confiant dans la dynamique du marché lyonnais, incarnant plus que jamais une valeur patrimoniale sûre.