« Les maisons constituent l’essentiel de la demande. Idéalement, elles doivent disposer de 3 chambres, d’un bureau, un jardin, un garage et être situées dans une rue calme. Un tel bien est accessible avec un budget de 600.000 €. Néanmoins, la demande s’avère sensiblement supérieure à l’offre, de sorte que le marché est marqué par une véritable pénurie. À l’issue du premier confinement, nous avons assisté à une ruée d’acquéreurs en provenance de la région parisienne, laquelle a provoqué une hausse des prix pouvant atteindre 15 %, sans négociation. Une part significative des acquéreurs est composée de jeunes cadres, dont l’emploi autorise le télétravail. Les étrangers sont relativement rares. »
Nantes : vers la périphérie
Radia Amar - 08 octobre 2021
Porté par un marché de l’emploi particulièrement dynamique, le marché nantais de la résidence principale est néanmoins marqué par une raréfaction de l’offre qui éloigne les acquéreurs du centre-ville.
Gérée par Gildas Le Pollès, l’agence Schuman est établie à Nantes depuis 40 ans. L’enseigne se consacre à la transaction, la location et la gestion locative sur un périmètre qui couvre l’ensemble de la ville, avec une prédilection pour le secteur situé au nord de la Loire.
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Le Pollès Gildas, Agence Schuman (02 40 40 93 93).
Le spécialiste précise que les quartiers résidentiels demeurent autant de valeurs sûres, à l’image de Monselet, Saint-Pasquier, Saint-Félix, Américains, Sainte-Thérèse, Canclaux Saint-Donatien et Perverie.
Les agences Thierry Immo se consacrent à la transaction, la location, le syndic et la gestion locative au cœur d’un périmètre centré sur Nantes et sa périphérie. Directrice de l’activité Transaction, Sandra Vancappel constate qu’une majorité d’investisseurs sont en quête de biens locatifs afin de capitaliser sur la forte attractivité de la ville.
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« Nous accueillons également de nombreux primo-accédants qui privilégient les appartements disposant d’une terrasse ou les petites maisons. Les budgets s’échelonnent de 150.000 à 200.000 € pour un bien locatif, tandis que les résidences principales deviennent accessibles à partir de 300.000 €. Cependant, dans la région, la demande demeure sensiblement supérieure à l’offre et favorise la tendance haussière qui caractérise le marché depuis plusieurs années. »
Vancappel Sandra - Thierry Immobilier (02 40 47 03 48).
Depuis la rentrée, l’euphorie qui a marqué l’année 2020 semble s’apaiser.
« Désormais, les acquéreurs cherchent en priorité les biens disposant d’un espace extérieur, notamment les maisons, quitte à s’éloigner de Nantes. Par conséquent, les communes situées à moins de 30 minutes en voiture du centre-ville bénéficient d’un nouvel engouement. Séduits par le dynamisme économique de la région, nombreux sont les jeunes actifs en provenance de la région parisienne qui décident de s’établir en Loire-Atlantique. Ils alimentent la croissance démographique de la région et participent ainsi à la vitalité du marché de l’immobilier local. En outre, bien que les conditions d’octroi des crédits se durcissent, les taux demeurent remarquablement bas et militent en faveur de l’investissement dans la pierre. »