Roquebrune-sur-Argens, une belle diversité
Pauline Roman - 24 janvier 2019
Sise entre mer et montagne, la commune est composée de trois quartiers distincts : le village, La Bouverie et Les Issambres. Voisine du Massif des Maures, elle figure parmi les plus étendues de l’est varois.
Invitant dans son paysage la Méditerranée, le massif des Maures et le massif de l’Estérel, Roquebrune-sur-Argens permet une activité touristique importante. La partie haute de son village appelée le rocher domine la plaine de l’Argens, tandis que sa partie littorale, Les Issambres, constitue une charmante station balnéaire. Le quartier de La Bouverie, quant à lui, comprend une zone d’activité artisanale et un vignoble. Trois secteurs aux atouts et à la clientèle variés.
Thomas Jahier est le responsable des agences Ottonello du village et de La Bouverie. « Sur le village, le marché concerne surtout des petites maisons, avec ou sans extérieur, qui valent environ 200.000 €, tandis que sur le premier pourtour, on trouve des maisons avec un grand terrain pour un budget supérieur à 400.000 € », introduit-il. Les primo-accédants constituent la clientèle du village tandis que les alentours permettent aux jeunes retraités de s’installer plus confortablement et durablement. La Bouverie, quartier né dans les années 70, s’organise en lotissement et propose des maisons dont le prix d’entrée de gamme est équivalent à 300.000 €. Là aussi, les primo-accédants peuvent trouver leur bonheur. D’autres maisons, plus cossues, se vendent entre 400.000 et 700.000 €. Côté appartements, on note deux types de biens différents : au village, des appartements anciens issus de maisons qui ont été divisées et à La Bouverie, des appartements très récents. Pour un studio au village, il faut compter environ 70.000 € et maximum le double pour une surface plus grande. À La Bouverie, un deux pièces de 40 m2 vaut 130.000 € et un T4 de 80 m2, 210.000 €.
Au sein de l’agence Rêve de Sud, installée aux Issambres, Florence Payan constate une recrudescence de clients belges, ces deux dernières années. « La demande porte souvent sur des chambres d’hôtes ou des biens destinés à faire de la rente locative en attendant la retraite. Nous sommes majoritairement sur un marché de résidences secondaires », précise-t-elle. Si la tendance est aux maisons modernes, celles qui datent des années 70 et 80 continuent toutefois à séduire la clientèle. « On revient aux habitations de charme, qui ont du cachet et une âme », ajoute Florence Payan. La plupart ne répondent pas aux normes actuelles, notamment énergétiques. Nécessitant donc des travaux, elles se vendent à un prix à peine plus élevé que celui du terrain : entre 550.000 € et 650.000 €. « Ce qui prime aux Issambres, c’est l’environnement, le calme et la vue mer », poursuit la professionnelle. Récemment, un couple de Luxembourgeois s’est offert une jolie maison de 250 m2 sur 2000 m2 de terrain, orienté plein sud et avec vue sur la Méditerranée, pour un peu moins de 1,2 M €. Quand des clients vendent leur bien, c’est souvent pour se rapprocher de Saint-Raphaël. Rêve de Sud, en partenariat avec ses confrères raphaëlois, s’applique alors à trouver le nouveau pied-à-terre idéal. Les ventes portent aussi beaucoup sur des appartements aux prix abordables, un segment sur lequel se positionnent les primo-accédants. Une jeune femme est ainsi devenue l’heureuse propriétaire d’un deux pièces avec une grande mezzanine situé à seulement 150 m des plages
de la Nartelle.