Vallée d’Azergues et ouest lyonnais
Mélanie Balsane - 02 août 2019
D’un côté, celle que l’on surnomme la petite Toscane lyonnaise, de l’autre, l’ouest de la deuxième ville de France. L’un et l’autre sont composés de communes dynamiques dont la proximité avec Lyon favorise l’installation de familles.
Avec ses paysages variés, l’ouest lyonnais, qui ne cesse de se développer depuis une demi-décennie, a su maîtriser une urbanisation tout en douceur. D’où une qualité de vie, entre ville et campagne, qui séduit toujours autant. Dans la vallée d’Azergues, qui se caractérise par des constructions en pierres dorées, les villages ont gardé leur charme intact tout en se modernisant. Il souffle ici un petit d’air d’Italie en plein cœur du Beaujolais.
La vallée d’Azergues, secteur des Pierres Dorées, à trente kilomètres de Lyon environ, regroupe une trentaine de villages. « Plus on se rapproche de Lyon et plus les biens sont recherchés, » note Virginie Falatin du Cabinet Buisantin « Châtillon d’Azergues, Charnay et le Bois d’Oingt arrivant en tête des adresses les plus courues ». S’y retrouvent des actifs lyonnais, parisiens et du nord de la France - mutés dans la 2e ville du pays, avec leur famille - ou des retraités. La qualité de vie de ces communes, bien pourvues en commerces, en établissements scolaires et en professionnels de santé leur assurent un quotidien serein. Pour environ 250.000 €, les primo-accédants deviennent propriétaires de maisons nécessitant des travaux, tandis que le budget moyen pour des biens anciens en parfait état, sur des parcelles de 500 m2 (voire beaucoup plus en haute vallée d’Azergues) s’établit entre 350.000 € et 550.000 €. Très prisées, les maisons à rénover sont devenues rares dans un marché dynamique où, au cours du premier semestre, les demandes ont été supérieures aux offres. Depuis mai dernier, les biens à la vente reviennent en force, augurant d’une année 2019 satisfaisante en termes de transactions.
Cécile Colombat, de la Régie des Célestins, constate que l’ouest lyonnais, territoire très attractif dans son entier, compte quatre communes plus particulièrement séduisantes : Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, Saint-Didier-au-Mont-d’Or, Sainte-Foy-lès-Lyon et Ecully, suivies de près par Charbonnières-les-Bains, Champagne-au-Mont-d’Or et Tassin-la-Demi-Lune. Elles abritent aussi bien des familles d’actifs que des retraités, leur centre-ville leur offrant toutes les commodités (établissements scolaires, magasins de marques, traiteurs haut de gamme...) en même temps qu’une vraie vie culturelle. Les copropriétés, récentes ou plus anciennes, voisinent avec de très belles maisons bourgeoises, d’autres plus contemporaines ainsi que de grandes propriétés. Si le prix au mètre carré des appartements s’établit autour de 5.000 €, il peut atteindre 7.000 à 8.000 € lorsque le cadre est d’exception (panorama, terrasse...), notamment à Sainte-Foy ou dans les Monts d’Or. Des immeubles offrant des prestations moindres verront logiquement leur prix au mètre carré descendre entre 3.000 et 3.500 €. Les maisons anciennes et les propriétés, de 300 à 500 m2 habitables avec dépendances, s’acquièrent quant à elles entre 1,2 et 1,5 M € (à rénover) voire 2 M € et plus si elles sont en très bon état. Sur le secteur, au cours du premier semestre, l’offre a peiné à répondre à la demande ; une rareté de biens synonyme de prix surévalués. Une situation qui devrait perdurer d’ici la fin de l’année.